La restriction du PTZ en ferait perdre le bénéfice aux habitants de milliers de communes alors que la France traverse l'une des plus graves crises du logement de son histoire, que l'accession à la propriété est paralysée par l'inflation et le niveau des taux d'intérêt, qu'on ne construit pas assez pour satisfaire la demande et que les ventes de logements neufs ont baissé de 38 % en un an.
Nous souhaitons que soit maintenue la formule initiale, qui permet d'acheter un terrain et de construire, d'acquérir un logement neuf ou un logement où sont effectués d'importants travaux, de transformer un local en logement ou d'acquérir et d'améliorer un logement ancien dans les communes classées en zone B2 et C. Restreindre le bénéfice du PTZ aux zones tendues est inutile : les ménages modestes n'y ont pas accès tant les prix sont élevés.