Annuler le CIR contraindrait un très grand nombre de petites entreprises et d'ETI à mettre la clef sous la porte. Présidente du groupe d'études aéronautique et espace, je sais que les entreprises évoluant dans les secteurs portés vers l'avenir seraient les plus exposées. La puissance publique doit soutenir, notamment par la commande publique, les entreprises innovant dans les domaines techniques et technologiques grâce à la recherche fondamentale. Supprimer le CIR aurait un impact sur les entreprises mais également sur le système universitaire.
Nous pourrions réfléchir aux moyens de limiter ou de cibler le CIR sur certaines activités compte tenu de son coût, mais sa suppression menacerait tout un pan de notre économie et de notre recherche, appliquée et fondamentale.