Il s'agit cette fois d'instaurer un taux dégressif pour les seuls travaux de jardinage. Comme l'a souligné M. Labaronne, je ne demande pas la suppression du crédit d'impôt, mais simplement sa dégressivité.
Une chose a changé depuis l'époque où nous avons institué ce dispositif : désormais, sur une fiche de paie au niveau du Smic, il ne reste plus que 48 euros de charges patronales. Si ce crédit d'impôt permettait bien de lutter contre le travail au noir il y a dix ou quinze ans, il n'a plus cette utilité aujourd'hui. C'est de l'argent en moins pour les finances de l'État. J'ai entendu M. le ministre Le Maire expliquer qu'il avait besoin d'économies : je lui en propose une.