Le Rassemblement national soutiendra l'amendement de notre collègue Pires Beaune, ainsi que nous nous y étions engagés l'an dernier. Toutefois, comme Mme Bonnivard, nous préférons un crédit d'impôt à une allocation.
L'année dernière, la majorité des forces politiques ici présentes ont soutenu Mme Pires Beaune. La majorité macroniste a voulu gagner du temps en lui confiant une mission – je l'avais prévenue que c'était un mensonge. Au bout d'un an, elle ne tient pas sa promesse : elle se fiche du travail de Mme Pires Beaune et essaie même de retourner contre elle une partie, tronquée, de ses travaux.
Vous ne voulez pas résoudre le problème. Soyez cohérents : soit vous supprimez tous les avantages fiscaux, au motif que l'arme fiscale n'est pas adaptée ; soit vous l'ouvrez à tout le monde. Évidemment, c'est cette seconde option qu'il faut choisir. Vous ne pouvez pas dire que la fiscalité n'est pas un outil, alors que vous l'utilisez pour les plus privilégiés.