Ces deux amendements sont importants. Ils soulèvent un vrai problème et une vraie injustice de notre modèle fiscal, à savoir qu'un certain nombre de revenus, en particulier du travail, sont doublement imposés. Des raisons techniques légitimes ont été exposées, mais le problème demeure. L'annulation de cette double imposition bénéficierait pour 75 % aux 10 % les plus riches. Néanmoins, les sommes dont parle M. Di Filippo correspondent à la baisse d'impôts sur les classes moyennes qui avait été annoncée par la majorité. Il y a un travail à mener pour l'année prochaine : ne pourrait-on pas utiliser cette somme et la redistribuer de manière plus équitable à l'ensemble des classes moyennes et populaires ? L'intention est bonne, mais la modalité technique est à revoir.