Nous sommes très à l'aise avec les 2 millions d'emplois créés depuis 2017, avec les 300 industries revenues sur le territoire et avec le classement de la France, pour la quatrième année consécutive, au premier rang des pays européens en matière d'investissements.
Allez au bout de la logique de vos amendements et proposez de basculer le PFU au barème de l'impôt sur le revenu, puisque vous considérez que la taxation des revenus du capital doit être alignée sur celle des revenus du travail ! J'ai le souvenir qu'une majorité socialiste l'a fait en 2013, ce qui a abouti au blocage total de notre économie sans produire la moindre recette fiscale.
Au fond, notre débat porte sur la nature respective des prélèvements qui doivent frapper le capital et le travail. Nous considérons qu'elle doit être distincte, pour une raison simple : le travail offre un revenu récurrent, le capital un revenu exceptionnel, qui de surcroît subit des prélèvements au titre des revenus du travail.