Monsieur le rapporteur général, nous ne proposons pas un PFU variable, nous défendons des amendements de repli. Nous faisons un travail sérieux, faites-en de même.
Comme M. le président, je pense que, si vous tenez des propos si caricaturaux, c'est que quelque chose vous met mal à l'aise. Certes, nos visions politiques respectives sont très différentes, mais les rapports de l'Insee et de la Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) démontrent, sur la base de faits et d'études statistiques sérieuses, les effets de votre politique.
Je suis prête à admettre que la lutte contre la pauvreté suppose l'emploi, mais le versement de dividendes se fait au détriment des salaires, qui stagnent. En fait de plein-emploi, vous créez, en n'augmentant pas les salaires, la pleine pauvreté. Telle est la réalité. Vous devez entendre ce que nous disons, d'autant que nous ne sommes pas les seuls à le dire.
Il en va de même pour l'investissement dans la transition écologique. En 2019, 45 % des dividendes et rachats d'actions versés aux actionnaires auraient suffi à couvrir les besoins en investissements dans la transition écologique.