Pour la quatrième année consécutive, la France est le premier pays d'accueil des investissements directs étrangers. Nous avons obtenu ce résultat grâce à l'introduction de la stabilité fiscale, notamment concernant la fiscalité sur les flux, les stocks et les transmissions du capital. Cette stabilité concerne également le travail, puisque nous avons baissé de manière significative, à hauteur de 25 milliards, l'impôt sur le revenu (IR) des ménages. La stabilité rassure les investisseurs et leur permet de faire des anticipations. Elle procure de la confiance, laquelle est une composante essentielle du développement et de l'attractivité d'une économie.
Le rapport de l'Insee sur les inégalités distingue trois niveaux de vie. Dans le premier cas, où l'on ne prend en compte que les revenus du travail et du capital, l'écart entre les plus riches et les plus pauvres est compris entre 1 et 18. Le deuxième niveau de vie est calculé après le paiement de l'impôt et des cotisations, d'une part, et l'ajout des prestations, d'autre part : l'écart est alors réduit à une fourchette comprise entre 1 et 8. Une fois pris en considération le niveau de vie élargi, grâce à la valorisation des services publics, l'écart n'est plus que de 1 à 3. Nous sommes le plus égalitaire des pays développés.