Je comprends le souci de simplification qui sous-tend l'amendement, mais je n'y souscris pas. Tout d'abord, s'il y avait une crise du nombre de bailleurs et si l'absence de rentabilité de l'immobilier était catastrophique, nous assisterions à un effondrement des prix et les gens se précipiteraient vers d'autres placements. Or les prix n'ont jamais été aussi élevés, ce qui signifie que les bailleurs y trouvent probablement leur intérêt.
Par ailleurs, avez-vous eu le temps, depuis un ou deux ans que vous portez cet amendement, d'évaluer le coût, certainement colossal, d'une mesure qui laissera le choix aux investisseurs et qui se traduira évidemment par de l'optimisation ?
Enfin, je constate avec amusement que certains, qui étaient très opposés au PFU lorsque nous l'avons instauré, le défendent aujourd'hui avec acharnement.