Vous semblez dire que nous n'avons défendu qu'un seul amendement. Or nous essayons d'entendre les remarques et les critiques constructives. Nous ne nous accrochons pas à nos mesures, persuadés que nous avons raison contre le monde entier. C'est pourquoi nous avons déposé deux amendements de repli, qui limitent l'application du dispositif aux jeunes touchant moins de 2 000 et 3 000 euros net, respectivement.
Vous n'en tenez pas compte, ce qui prouve bien que vous n'écoutez pas nos remarques sur l'exil des talents. Nous formons des professionnels dans l'industrie, la santé, restauration, le BTP mais ils s'enfuient en Suisse, au Luxembourg, en Belgique voire en Italie ou en Espagne. Vous ne proposez aucune mesure pour faciliter l'installation des jeunes actifs et éviter cet exil des cerveaux, qui coûte très cher à la France. Notre dispositif n'est peut-être pas parfait, mais au moins, nous proposons quelque chose.