L'amendement vise à rehausser le plafond du quotient familial, fortement abaissé par la majorité socialiste à partir de 2012. Cette baisse a été confirmée pendant la législature précédente par La République en marche.
Le quotient familial n'est pas une aide sociale, il est le fondement de notre politique familiale. Le pouvoir d'achat des familles de classe moyenne qui travaillent a subi deux coups de rabot massifs : en 2013 puis en 2014, l'impôt de 1,32 million de foyers a augmenté en moyenne de 780 euros.
L'amendement a pour objet de corriger cette injustice en revenant aux plafonds antérieurs à 2013 : un plafond général à 2 750 euros et un avantage en impôt maximal de 4 500 euros pour les familles monoparentales.
Face à la chute massive du nombre des naissances depuis une cinquantaine d'années – 916 000 en 1971, 822 000 en 2012 et 726 000 en 2022 –, il est temps de relancer la politique familiale et de rendre l'argent aux Français.