Nous défendrons un amendement qui va dans le même sens que celui de M. Lecamp, que nous soutenons. De nombreux bancs font le même constat : l'impôt sur le revenu n'est plus vraiment progressif. On est passé de quatorze à cinq tranches ; les changements de tranche sont très douloureux, notamment pour les personnes des classes populaire et moyenne. Surtout, pour le 1 % des plus hauts revenus, l'impôt devient dégressif. Ce n'est pas normal.
En période d'inflation, forcer l'indexation du barème de l'IR des classes moyennes et laisser les classes les plus riches contribuer un peu plus à l'effort financier constitue un geste simple de redistribution, qui peut même profiter aux finances publiques.