Monsieur de Courson, l'adoption de vos amendements aurait pour conséquence de faire disparaître le tableau de l'article liminaire, qui ne contiendrait plus toutes les informations que la Lolf rend obligatoires. J'ajoute que les chiffres sont conformes à la trajectoire de finances publiques actualisée qui figure dans le texte considéré comme adopté par l'Assemblée nationale, en nouvelle lecture, du projet de loi de programmation des finances publiques.
Nous partageons tous l'objectif de diminuer les dépenses ; nous prévoyons d'ailleurs de les réduire de plus de 4 milliards d'euros en 2024 et d'abaisser le déficit de 4,9 % à 4,4 % du PIB. La trajectoire prévue jusqu'en 2027 est assez drastique, puisqu'elle aboutit à 2,7 %. Peut-on aller plus vite ? Je le souhaiterais, néanmoins la majorité de vos amendements tendent à accroître les charges et les dépenses fiscales, or vous n'expliquez pas comment réduire les dépenses. Le texte est équilibré. La gauche de la salle dénonce l'austérité du budget, la droite son manque de dynamisme s'agissant de la baisse des dépenses : j'assume l'équilibre trouvé entre le coût des politiques publiques prioritaires et des investissements nécessaires à la transition écologique, et l'objectif de désendettement.
Je suis défavorable à tous ces amendements.