Vous n'avez pas abordé la question des radios indépendantes dans le cadre du déploiement du numérique. Pourtant, celles-ci sont importantes sur le plan de la démocratie locale. Quel est votre avis sur ce point ?
Nous allons être prochainement consultés pour jeter les bases d'un financement pérenne de l'audiovisuel public. Quelles sont vos préconisations et les grands principes sur lesquels cette construction doit reposer, sachant que nous devons viser l'indépendance de notre service public de l'audiovisuel et lui assurer une visibilité sur son financement ?
Dans son article 6, le règlement européen sur la question de l'indépendance des médias et de la lutte contre la concentration garantit la liberté des dirigeants dans les décisions éditoriales et évoque la mise en place d'un gendarme au niveau européen, avec contribution des régulateurs nationaux. Quels seront les moyens réels pour mettre en place cette orientation ? Ils restent flous à l'heure actuelle. Il est à noter qu'aujourd'hui, dans notre pays, le sommaire de certains journaux est soumis à l'approbation des actionnaires, notamment le magazine Capital, financé par M. Bolloré.