Comment jugez-vous la mise en œuvre des responsabilités démocratiques et sociétales des médias audiovisuels et numériques à l'égard des informations erronées, dites « infox » ou fake news, du trop-plein d'informations et de la politisation excessive de certains médias ?
Que pensez-vous de la législation présentée il y a quelques jours par la Commission européenne sur la liberté des médias, qui vise à protéger leur indépendance et le pluralisme ?
Par ailleurs, comment accueillez-vous l'abandon du projet de fusion entre TF1 et M6 ? Comment imaginez-vous l'avenir des grandes chaînes hertziennes privées ?
Enfin, les députés sont fortement attachés à l'audiovisuel public, qui contribue à la pluralité, à la fiabilité de l'information des citoyens, à la démocratisation culturelle, au partage des savoirs et qui finance par ailleurs de manière déterminante la création française. Lors d'un entretien à la radio cet été, vous avez souligné la nécessité pour les acteurs de l'audiovisuel public de disposer de visibilité, de stabilité, de dynamisme et d'indépendance dans leur financement. Suite à la suppression par notre Assemblée de la contribution à l'audiovisuel public (CAP), quel dispositif vous semble le plus à même de garantir cette indépendance et cette visibilité ?