Je vous remercie messieurs de nous éclairer sur la situation israélo-palestinienne, qui concentre toute notre attention ces derniers jours. Depuis le plan de partage adopté par l'ONU en 1947, et plus d'un quart de siècle après les accords Oslo, le conflit israélo-palestinien a fait l'objet de nombreuses tentatives de relance du processus de paix, en vain. Les tensions n'ont cessé de croître au Proche ou Moyen-Orient, comportant majoritairement des peuples arabes, parfois divisés entre sunnites et chiites. Ces dernières années, le conflit israélo-arabe semblait s'apaiser depuis la signature des accords d'Abraham. Par ces accords, les représentants des Émirats arabes unis, du Bahreïn, du Maroc et Israël officialisaient la normalisation des liens diplomatiques. L'Arabie saoudite était également dans le processus de reconnaissance d'Israël. Cependant, le regain de tensions israélo-palestiniennes semble compromettre cette avancée diplomatique majeure au sein du Moyen-Orient.
Monsieur Encel, pensez-vous que nous devons craindre une remise en cause ou une abrogation de ce traité ? Des conflits du type de ceux lors du printemps arabe sont-ils à redouter ?