Je vous remercie, monsieur le président, d'avoir si rapidement organisé cet échange avec trois intervenants d'une immense qualité, que je remercie à la fois pour la clarté de leurs propos qui ont éclairé notre commission et pour les quelques raisons d'espérer qu'ils nous ont données. Après l'effroi et la sidération qui nous ont saisis samedi matin, chaque jour nous découvrons l'horreur de la barbarie et ce qu'elle signifie pour les Israéliens, les Palestiniens et l'ensemble de la communauté internationale.
Au nom du groupe Démocrate, je tiens à redire avec la plus grande force notre condamnation totale de ces attaques terroristes, qui ont fait un nombre de victimes qui ne cesse d'augmenter.
Je voudrais également avoir une pensée pour les désormais dix ressortissants français qui ont été tués ainsi que pour l'ensemble de leurs proches et de leurs familles et pour celles des otages.
La France ne s'est pas alignée sur le gouvernement de Benyamin Netanyahou. Elle a simplement rappelé ce que devait être la réaction d'une démocratie par rapport à l'inhumanité, parce qu'aucune justification n'existe au terrorisme.
Ma première question s'adresse à monsieur Barnavi. Sur la réaction de la société israélienne, vous évoquez à la fois la mise en place d'un gouvernement d'union nationale et en même temps la création d'une commission d'enquête mettant en cause le gouvernement Netanyahou. Comment imaginez-vous les prochains mois sur le plan de la politique israélienne ?
La deuxième s'adresse à Frédéric Encel. Vous avez rappelé que le Hamas était le premier ennemi du peuple palestinien. Quel rôle pourrait jouer le peuple palestinien, alors que l'Autorité palestinienne est totalement décrédibilisée, dans l'extermination du Hamas ?
Enfin, monsieur Moïsi a évoqué l'alliance objective de la Russie et de l'Iran. Quel est le rôle des gardiens de la révolution en Iran ?