La démocratie est chronophage et la réduction du temps de parole à l'Assemblée nationale enfonce un coin dans son exercice.
L'Europe n'est pas une machine à multiplier les pains : c'est une machine de solidarité. Au moment de sa construction, les communistes soutenaient plutôt une Europe des nations. Nous ne sommes pas devenus davantage favorables aux États-Unis d'Europe : nous préférons des nations qui travaillent ensemble.
Nous aurions voulu que l'Europe ait une politique écologique qui la conduise à refuser le gaz de schiste américain. Les dégâts que son exploitation provoque, au service des Européens, sont inacceptables. J'aurais préféré que le terminal méthanier du Havre serve à autre chose.
Pour les Français, du monde rural en particulier, l'Europe, c'est la politique agricole commune : un soutien à l'agriculture française. Il ne faut jamais oublier cette bonne politique.
S'agissant de la pêche, je citerai la charte de l'énergie ; l'Europe ne doit pas corseter les politiques nationales. L'exception culturelle n'est pas forcément unique. On peut promouvoir une exception énergétique, et d'autres liées à notre histoire : l'Europe des nations le permettait.
Enfin, les communistes refusent de transformer l'Europe en machine de guerre au service de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN).
À l'énoncé de ces critiques, je vous laisse imaginer quel sera notre vote.