D'autres expliquent que ces titres répondent à une demande du secteur financier, notamment des banques, pour couvrir le livret A, dont le taux d'intérêt est censé évoluer avec l'inflation – bien que ça n'ait pas été le cas ces derniers mois. Depuis quand considère-t-on qu'il est normal que l'argent public soit utilisé pour perfuser le secteur privé, en particulier celui de la finance ? Les banques ne font-elles pas suffisamment de profits, voire de surprofits, pour financer elles-mêmes les produits qu'elles gèrent ? Cette explication ne tient donc pas non plus. En réalité, cette part de dette indexée ne fait que gaver la finance sur le dos des Français et élève encore davantage le niveau de la dette, qui se situe à un seuil critique.
Enfin, à chaque erreur politique, vous dépensez trois à dix fois plus que la soi-disant dépense exorbitante proposée par Marine Le Pen avec la baisse de la TVA sur les carburants.