Tout d'abord, au nom de la justice fiscale, nous souhaitons d'une part rendre l'imposition plus équilibrée entre les revenus du capital et ceux du travail, d'autre part recentrer sur les classes moyennes les efforts financiers consentis. À cet égard, nous proposons d'indexer sur l'inflation le seuil d'entrée dans les deux premières tranches de l'impôt sur le revenu, mais non le seuil d'entrée dans les tranches suivantes. Ainsi, l'impôt sera plus juste et plus équitable, et la stabilité économique de nos recettes fiscales, mieux assurée.
Ensuite, nous voulons renforcer des dispositifs existants qui ont fait leurs preuves. Le projet de loi pour le plein emploi, que nous venons d'adopter, comprend un volet, indispensable, relatif à la garde des enfants de moins de 3 ans. Nous devons également permettre aux parents d'enfants scolarisés dans le primaire de mieux concilier la vie de famille et la vie professionnelle. C'est pourquoi nous pensons nécessaire que le crédit d'impôt pour les frais de garde d'enfant hors du domicile, applicable jusqu'aux 6 ans de l'enfant, soit étendu jusqu'aux 11 ans de l'enfant, qui est l'âge de l'entrée au collège, auquel il acquiert un peu plus d'autonomie.