Nous proposons tout d'abord de réduire le fardeau fiscal de 10,8 milliards d'euros, pour tenir compte du fait que notre taux de prélèvement obligatoire est l'un des plus élevés d'Europe – pour ne pas dire, le plus élevé derrière le Danemark ; de nous fixer ensuite un objectif de redistribution vers les familles, en faveur du logement, en y allouant 2,4 milliards d'euros ; enfin, de mieux maîtriser les dépenses en travaillant sur leur efficacité, avec 25 milliards d'euros d'économies.
Nous souhaitons que ces baisses d'impôts profitent aux Français qui travaillent. Nous proposons de diminuer la taxe sur le carburant, entraînant une économie de 5 euros pour un plein de 50 litres. Cette mesure pérenne s'appliquerait à tous les Français – il ne s'agit pas d'un chèque dont bénéficieraient quelques personnes – car ils ont tous ont été affectés par l'envolée des prix à la pompe.
Nous souhaitons que ces baisses d'impôts et ces redistributions bénéficient aux familles. Nous proposons de rehausser le plafond du quotient familial – et donc de revenir sur les baisses du plafond, décidées en 2013 et en 2014 – et de rétablir l'universalité des allocations familiales, afin de soutenir les familles et de prendre en considération le taux de natalité catastrophique.