qui vont priver le Parlement de toute possibilité de débat d'amendements et de discussion sur ce que vivent les Français.
Si vous agissez ainsi, c'est parce que, malgré le numéro de claquettes et d'autosatisfaction du ministre de l'économie, vous êtes incapables de prendre soin des Français pour parer l'uppercut de l'inflation qui inflige sa marque sur les visages et dans les vies des habitants que nous représentons. Vous êtes incapables, à la faveur de ce budget, de réarmer une République présente partout et pour tous, de réarmer les services publics de proximité.
Je donnerai comme exemple la dernière nouvelle, à propos des collectivités locales, dont nous venons de prendre connaissance. Vous aviez instauré un filet de sécurité dont nous vous avions dit qu'il n'était pas à la hauteur face au sort réservé aux collectivités. Or nous apprenons aujourd'hui que 3 800 communes devront rendre l'argent que vous aviez chichement donné au début de l'exercice budgétaire. Donner c'est donner, reprendre c'est voler ! Les maires le diront avec nous, avec force.