L'accès à l'eau potable fait pourtant partie des droits humains reconnus à l'échelle internationale et découlant du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, texte ratifié par la France en 1980. Quarante-trois ans plus tard, pénurie et stress hydrique continuent d'être le quotidien des habitants de Saint-Laurent-du-Maroni, de Saint-Leu ou encore de Poum en Kanaky.
Compétence partagée entre les communes, les intercommunalités et les offices de l'eau, la solution au problème de l'accès à l'eau ne réside pas dans l'envoi massif de bouteilles d'eau. Il est vital de proposer un fonds dans lequel nos collectivités territoriales puissent puiser des financements supplémentaires pour rénover les conduites d'eau, pour investir dans des systèmes de filtrage – osmoseurs ou centrales énergie thermique des mers (ETM).