Je me réjouis que l'Assemblée nationale se saisisse du sujet de l'endométriose, tout en regrettant que le Gouvernement ne se soit pas engagé davantage. Il importe que nous fassions mieux connaître cette pathologie et que nous renforcions la prévention. Surtout, nous devons améliorer les conditions de vie des femmes qui souffrent de cette maladie, qui peut causer des douleurs très intenses.
Le 4 juillet dernier, j'ai déposé une proposition de loi que j'ai élaborée avec des femmes atteintes d'endométriose, notamment Amandine, qui se reconnaîtra et qui est à l'origine de la rédaction du texte. Celui-ci est simple : il vise à adapter les conditions de vie au travail, en permettant le recours au télétravail sur justification médicale, et à l'école, en préparant les enseignants à intervenir, avec l'aide d'associations, pour améliorer la prévention, et en tolérant les absences de jeunes filles scolarisées.
Isabelle Valentin a déposé, au nom du groupe Les Républicains, des amendements qui reprennent certaines de ces mesures simples et à même d'améliorer la vie d'un grand nombre de femmes.