Il y a deux manières d'aborder l'endométriose : une approche médicale, que je privilégie et qui implique d'informer les femmes pour éviter l'errance médicale, de mieux former les médecins et de faire de la recherche ; une approche politique, ce à quoi nous assistons ce matin. Depuis une heure, parlons-nous des femmes ? Non. Les interventions sont de nature uniquement politique : le rapporteur ne répond qu'en s'opposant aux uns, les autres défendent leur primauté sur le sujet. Je regrette le traitement réservé à cette véritable cause qu'est l'endométriose et je suis un peu triste pour notre commission. Notre débat ne devrait-il pas dépasser ces querelles politiques pour être utile aux femmes ?