Pendant des années en France, 2 millions de femmes souffrant d'endométriose ont été oubliées, niées par certains membres de la communauté médicale ; elles n'ont pas été considérées à la mesure de leurs souffrances et des conséquences pour leurs familles.
Au cours de la législature précédente, sous l'impulsion de diverses fondations et associations de patientes, des députés de toutes sensibilités politiques ont tenté de faire bouger les lignes. Dès 2021, plusieurs propositions de loi émanant de mon groupe ont visé à lutter contre l'endométriose et à la faire reconnaître comme une grande cause nationale, avec l'intention de pousser l'exécutif à prendre ce dossier en main. Et en effet, une stratégie nationale a été annoncée en grande pompe, hélas ! sans résultat concret à ce jour. Les initiatives parlementaires prises entre 2017 et 2022 n'ont pas davantage donné de résultats satisfaisants.
À mes yeux, cette proposition de loi en deux articles a surtout pour objet de marquer l'inertie du Gouvernement. J'ai entendu que l'article 1er serait moins-disant que le droit actuel. Pour voter de manière éclairée, j'ai besoin d'avoir votre point de vue à ce sujet, monsieur le rapporteur.
Par ailleurs, à l'issue des auditions que vous avez menées, quel est votre sentiment s'agissant de la connaissance doctrinale de l'endométriose au sein de la communauté médicale ?