Nous participons effectivement aux réflexions publiques sur l'évolution du modèle de protection et de sécurité civiles. Nous sollicitons chaque année la direction générale de la sécurité civile et de la gestion de crise (DGSCGC) du ministère de l'Intérieur, afin de lui faire part des difficultés que nous rencontrons et des propositions des membres de l'association, notamment sur tout ce qui concerne la sauvegarde des populations et les champs de compétences des collectivités. Nous représentons également la dimension « gestion de crise et risques industriels » dans les instances qui s'y intéressent. Mon collègue Karim Ternati représente d'ailleurs notre association au sein du Conseil national de la protection civile (CNPC). En revanche, Amaris n'est pas identifiée comme une association consultée pour les réflexions relatives à l'évolution de notre modèle de sécurité civile.
En 2022, nous avons établi une série de recommandations sur l'utilisation du cell broadcast de la plateforme FR-Alert. Le thème de l'alerte est crucial pour nos territoires, comme nous l'avons constaté avec le triste événement de Lubrizol. La responsabilité des maires est lourde en la matière. Le 19 septembre dernier, nous avons en outre produit un rapport sur l'impact des outils de prévention en matière de risques industriels rendus obligatoires par la loi du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages.