Monsieur Meurin, vous avez fait un discours général pour la commission des finances, en parlant de « bouillie ». Il ne s'agit pas de votre budget, je l'avais bien compris. Vous dites que c'est le budget d'un pouvoir sans idée, tout en remettant en cause tout ce qui est proposé dans ce budget, donc ne prétendez pas qu'il n'y a pas d'idées, mais simplement que vous n'êtes pas d'accord avec ces idées ! Un certain nombre de groupes ont d'ailleurs relevé la cohérence de ce budget et la possibilité de jouer sur le levier fiscal, avec une nouvelle politique fiscale, pour accompagner la transition écologique. S'il y a un problème de cohérence, il se situe dans vos propos.
Madame Guetté, votre propos était tellement direct qu'il n'appelle pas énormément de commentaires de ma part. Nous trouverons difficilement des points de convergence et mieux vaut consacrer du temps à discuter des amendements.
Monsieur Bony, je vous ferai juste une remarque sur le secteur agricole. La fin de l'avantage sur le GNR, initialement prévue au 1er janvier prochain, va être étalée sur sept ans ; l'accord qui a été trouvé résulte d'une discussion avec le monde agricole. Il faudra donc tempérer les choses, en lui rappelant sa participation à l'élaboration de la solution.
Certains d'entre vous ont relevé que le budget était de plus en plus vert, se traduisant par des leviers d'action de plus en plus importants. Vous avez rappelé qu'il y avait plusieurs milliards d'euros supplémentaires. Nous ne pouvons que nous en réjouir, même si j'ai bien noté que beaucoup d'entre vous souhaitaient un renforcement des moyens – M. Leseul a notamment évoqué la force motrice de l'État – et des mesures plus justes. Nous allons en discuter avec les amendements.
Ne présageons pas l'examen en séance des travaux de la commission ; nous avons 339 amendements à discuter ; étudions-les pour enrichir au mieux le projet de loi.