Il est vrai que nous avons été très longs. Je constate d'ailleurs qu'il ne reste que des députés écologistes dans la salle à part vous, monsieur le président. (Sourires.) Les écologistes sont non violents, mais ils ne lâchent rien !
Je voudrais dire en conclusion que, non seulement on peut faire autrement, mais que l'on doit faire autrement. Nous en sommes convaincus, comme l'ensemble de notre famille politique. Nous allons faire autrement. La non-violence nous est chère, comme la désescalade et l'apaisement. Quand je suis allée voir la Première ministre quelques jours après Sainte-Soline, nous avions titré notre communiqué : « Apaiser ». Nous avions notamment demandé un moratoire sur les bassines. Je constate que les travaux d'une nouvelle bassine ont commencé la semaine dernière : c'est le contraire de l'apaisement. Nous serons toujours aux côtés de ceux qui recherchent la désescalade. Nous mettrons tout en œuvre pour y contribuer avec tous ceux qui le demanderont. Et si l'on ne nous demande rien, nous le ferons tout seuls !