Je ne suis pas non plus certain que les précortèges grossissent. On ne les comptabilise pas, mais il existe de toute façon toujours un écart entre les chiffres de la police et ceux des organisations syndicales. Nous ne pouvons pas savoir s'il y a plus ou moins de monde devant le cortège. L'éloignement des forces de l'ordre du cortège syndical attire des individus loin de celui-ci.
Tous les syndicats passent un message sur le déroulement de la dispersion. Les procédures sonores d'information devraient débuter plus tôt. Les organisations syndicales sont en lien avec les forces de l'ordre puisqu'elles ont déclaré la manifestation, mais tous ceux qui rejoignent le cortège ne savent pas forcément où et quand aura lieu la dispersion, par exemple à dix-huit heures place d'Italie. On n'entend pas toujours les haut-parleurs. Nos camarades policiers membres de Force ouvrière, qui occupent une grande place dans cette partie de la fonction publique d'État, nous ont expliqué que les forces de l'ordre disposaient dans certains pays de moyens sonores plus évolués que le haut-parleur.