Monsieur le secrétaire général de Force ouvrière, vous avez rappelé que, depuis le 19 janvier, les manifestations s'étaient très bien déroulées. Les rapports avec les forces de l'ordre ont été bons grâce aux équipes de liaison et d'information. C'est grâce aux forces de l'ordre que l'État de droit est respecté dans notre pays ; sans elles, vous ne pourriez pas manifester comme vous le faites. J'entends des responsables de partis politiques et d'organisations syndicales parler des pratiques des pays étrangers : qu'ils aillent voir comment cela se passe ! En France, nous pouvons nous honorer de bien organiser les manifestations, leur tenue répondant à un droit constitutionnel qui doit être parfaitement respecté.
Madame Binet, vous parlez de répression. Mais laquelle ? Comme l'a dit le rapporteur, nous avons auditionné les représentants des principaux médias, qui nous ont dit ne pas avoir été témoins de violences commises par les forces de l'ordre, contrairement à la petite musique entonnée par la CGT. Connaissez-vous le cadre légal du maintien de l'ordre ? Certains individus n'ont d'autre but que de perturber les manifestations et effacent ainsi le message, légitime, que vous voulez transmettre. Ils s'organisent pour déstructurer les défilés et provoquer le chaos. Face à eux, les forces de l'ordre agissent et parviennent à ce que la plupart des manifestations se déroulent parfaitement. J'aimerais vous entendre sur les violences que commettent ces groupes. Quand vous parlez de la brigade de répression de l'action violente motorisée, votre propos quitte les revendications sociales pour rejoindre celui de La France insoumise. Vous délivrez un message politique. Quel est votre objectif : faire de la politique ou développer un discours social ?