Depuis le début de nos auditions, nous constatons que peu de progrès ont été accomplis au cours des dernières années. Nous avons le sentiment qu'il y a toujours un point de blocage. On ne touche pas à la statue du commandeur. Le PSG, par exemple, est un peu le gagne-pain de L'Équipe ; le quotidien ne publie pas l'intégralité des informations qu'il détient sur le club. Cela renvoie à la question de la déontologie journalistique. Nous cherchons les moyens d'éviter que les dysfonctionnements que nous identifions se reproduisent à l'avenir. Or je ressens souvent une forme de fatalisme de la part des personnes que nous auditionnons. Il ne semble pas y avoir de solution. Le sport, en l'occurrence le football, paraît au-dessus de tout. Le sélectionneur de l'équipe de France que vous évoquiez, par la suite, est devenu entraîneur de clubs prestigieux et consultant de médias importants. Que pourrait-on faire pour que la société reconnaisse les faits commis et pour que ceux-ci soient sanctionnés ?