Les associations qui signent une convention avec le ministère des sports doivent chaque année rendre compte de leur action passée et à venir pour prétendre à une nouvelle subvention. Or comment les fédérations rendent-elles compte de leur travail pour lutter contre ces problématiques ? Ces fédérations sont largement financées par l'État et les collectivités ; pour autant, si ce travail est estimé défaillant, la fédération n'est pas sanctionnée. C'est là toute l'hypocrisie du système. Certes, après la Convention signée en 2019, les fédérations ont souhaité signer des conventions avec les associations ; mais ensuite, c'est à nous de nous battre pour démarcher les clubs. La fédération ne s'en préoccupe pas. Devant les ministres, les fédérations acquiescent et font le dos rond ; mais c'est aux associations de lutter pour mettre en œuvre ce que nous demande le ministère.
Les défaillances viennent surtout de la toute-puissance de ces fédérations. Lorsqu'un président est suspecté de quelque chose, lui seul peut décider de partir. Il faut donc envisager certaines obligations.
Pour lutter contre les violences faites aux enfants, la ville de Lyon a prévu que les fédérations et associations sportives qui n'engageraient pas d'actions de formation de leurs éducateurs ne recevraient plus d'argent de la part de la municipalité. Les Papillons et Colosse aux pieds d'argile ont été sollicités pour assurer cette formation au mois de février.