Il est épouvantable pour un enfant de devoir passer la porte d'un commissariat : il se retrouve face à des personnes qui ne sont souvent pas assez formées, qui portent un uniforme. Certes, des mesures ont été prises, et d'autres devraient suivre – puisque le Gouvernement s'est engagé à créer une Uaped par département. L'enfant peut s'exprimer beaucoup plus facilement dans ces unités et y être mieux pris en charge. J'espère que cet engagement sera suivi d'effets.
Pour rebondir sur les propos de Mme Brousse sur les féminicides, il est vrai que derrière une femme battue, il y a souvent des enfants : c'est un traumatisme psychologique très important – je prends l'exemple du journaliste Mohamed Bouhafsi. Par ailleurs, comment une femme battue pourrait-elle venir en aide à son enfant, même s'il est destiné à devenir un grand sportif ?
Les fédérations sont très – trop – puissantes, et n'accompagnent pas l'enfant lorsqu'il parle. Or un enfant qui ne parle pas ne peut pas être sauvé.