Pour protéger l'entraîneur, l'image du club, et même parfois la ville et les élus. C'est la raison pour laquelle il faut remettre l'enfant au centre : à partir du moment où il est victime, peu importe qui est l'agresseur et qui était au courant.
En tant qu'association, nous ne nous arrêtons pas à être partie civile auprès d'un mineur victime, mais nous faisons en sorte que tout l'entourage qui pouvait être informé puisse être mis en examen pour non-assistance à personne en danger. Nous aimerions que les fédérations se constituent partie civile à nos côtés – mais cela ne s'est jamais vu, sauf pour se protéger !
Nous devons interroger le statut des fédérations dans l'accompagnement des victimes, peut-être en faire une obligation. Il est temps que les fédérations soient placées face à leurs responsabilités et qu'elles rendent compte à la justice. Et s'il ne faut pas traiter ces affaires avec précipitation, celles qui impliquent des enfants doivent être prioritaires.