M. Boyet a raison : il ne faut plus qu'un adulte soit seul avec un enfant. Même si les enfants sont sensibilisés à ces enjeux, on ne peut pas leur demander d'avoir la force de résister à certains prédateurs – ou prédatrices, car il peut aussi s'agir de femmes, qui jouent sur la dimension maternelle et affective.
C'est un changement de mentalité qu'il faut entamer : l'entraînement ne peut plus être assuré par une seule personne. Certes, cela nécessitera des moyens. On demande aux médecins de ne pas recevoir un enfant seul dans leur cabinet : pourquoi, dans le monde sportif et enseignant, ce droit persisterait-il ?