Nous n'avons pas rompu nos relations diplomatiques avec le Niger : l'ambassade reste ouverte avec une toute petite équipe, à la différence de ce que nous avons dû faire au Soudan ou en Afghanistan. Il n'y a donc pas d'effacement. J'ai donné quelques chiffres sur l'Afrique et nos relations avec la quasi-totalité des pays africains, qui témoignent d'une progression avérée.
Les putschs échoueront. Ils ne mènent jamais les pays sur la voie du développement. Je veux croire en la résilience des modèles démocratiques et en leur plus grande efficacité, ce que l'histoire démontre.
Parler d'effacement au sujet du Gabon est absurde. La France y est très présente. À titre d'exemple, 25 % des emplois du secteur privé y sont fournis par des entreprises françaises. J'ai rappelé la densité de nos relations avec la plupart des pays africains et la manière dont l'investissement de nos entreprises y a crû considérablement. Nous nous réjouissons notamment de la présence plus forte des PME, encouragée par notre diplomatie.
Nous menons une politique ambitieuse et volontariste, et le sentiment antifrançais n'est pas une donnée dominante, sauf peut-être dans l'esprit de quelques putschistes qui instrumentalisent des critiques, alors qu'ils conduisent leur peuple dans la difficulté. Ces agitations antifrançaises, où se déploient force drapeaux russes, surviennent dans un second temps et ne font pas partie de ce qui motive les peuples ou les putschistes.