Alors que la courbe de la pauvreté chez les mineurs suit la courbe de l'obésité – elles sont toutes deux à la hausse –, les jeunes sont plus que jamais ciblés sur les réseaux sociaux par des publicités qui ne peuvent qu'aggraver la situation, comme en attestent la Ligue nationale contre le cancer et les associations de consommateurs.
Ma demande de rapport vise à déterminer l'impact de cette loi sur les jeunes, notamment en termes de consommation de produits alimentaires néfastes à leur santé. Je ne doute pas que notre collègue Guedj ici présent, grand spécialiste de la dénutrition, estime lui aussi très important de se préoccuper de l'impact du contenu des réseaux sociaux sur les habitudes alimentaires de nos jeunes. J'insiste sur le fait qu'il s'agit ici de protéger les plus pauvres, en l'occurrence parmi les jeunes.