Je m'inscris dans les pas de ma collègue Sophia Chikirou pour demander à mon tour un rapport, portant cette fois sur les moyens alloués à DGCCRF, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. Un amendement similaire avait été adopté en séance lors de l'examen du projet de loi visant à lutter contre les dérives et les arnaques des influenceurs, avant d'être écarté en commission mixte paritaire.
Depuis le début de nos discussions, on présente la situation comme urgente, l'espace numérique comme une zone de non-droit, mais on tourne un peu autour du pot alors que l'on a déjà des outils pour agir. La prolifération des actes cybermalveillants n'est pas due seulement à un manque de cadre législatif, mais aussi à une forme de décrépitude de la puissance publique. Le groupe LFI – NUPES le dit depuis le début : se doter de nouvelles règles, c'est bien, mais encore faut-il donner à notre administration les moyens nécessaires à leur mise en œuvre. C'est pourquoi je vous invite, chers collègues, à voter notre amendement.