Je le défends, car c'est un peu mon dada : membre de la Commission supérieure du numérique et des postes (CSNP), j'ai déjà écrit un rapport sur le développement des filières de reconditionnement dans le numérique et j'espère que, l'année prochaine, on me confiera un rapport sur l'impact écologique des data center. L'augmentation exponentielle des conséquences écologiques du numérique – et notamment des émissions de gaz à effet de serre – me préoccupe beaucoup.
Cet amendement vise à élargir l'affichage environnemental obligatoire pour les fournisseurs d'accès à internet à d'autres impacts environnementaux que les seules les émissions de gaz à effet de serre, en particulier à l'eau. Aujourd'hui, personne ne peut ignorer l'ampleur de la crise de l'eau qui touche les pays du monde entier, y compris la France à travers Mayotte, ou encore la Guadeloupe, qui subit cette catastrophe depuis plusieurs années. Même l'Hexagone a vécu un été sous pression en raison des pénuries d'eau et de la sécheresse.
La préservation des ressources naturelles, en particulier de l'eau, est un véritable enjeu. Il est donc important d'élargir l'information en la matière dans tous les domaines. Comme vous le savez, toutes les entreprises seront prochainement soumises à un devoir de vigilance environnementale et sociale et devront, à ce titre, s'engager dans des démarches de sobriété en matière d'énergie et de ressources naturelles : autant les y encourager dès à présent en élargissant l'affichage environnemental. Cet amendement, que je défends avec conviction, ne coûterait pas grand-chose : j'espère que vous le voterez.