… puisque certains, comme CNews, se moquent pas mal d'être le relais de diffamations ou d'injures publiques.
Considérer les grandes plateformes, en particulier les Gafam, comme des éditeurs serait une avancée essentielle dans notre travail de législateur. Cela les rendrait pleinement responsables de la violence, de l'affrontement et du buzz permanents générés et valorisés par leurs algorithmes. Aujourd'hui, Twitter, par exemple, n'a plus rien à voir avec ce qu'il était au début des années 2010, un lieu où venaient débattre et s'exprimer dans un langage châtié ceux qui savaient manier la langue française – c'est d'ailleurs ce qui nous y a attirés.
En donnant aux plateformes et aux réseaux sociaux le statut d'éditeur et les responsabilités associées, le tout petit amendement n° 1024 de M. Delaporte pourrait créer une grande révolution dans le milieu du numérique.