En effet, madame Paris, il y a eu des abus. Mais le présent texte est très clair sur le sujet, puisqu'il interdit l'agrainage dans les espaces clos. C'est seulement cette pratique-là qui ne sera bientôt plus autorisée. Le nourrissage est bien interdit. Là, nous parlons d'agrainage et d'affouragement pour détourner les sangliers qui seraient tentés de détruire, entre autres, les champs de maïs. C'est ce que M. le rapporteur a rappelé tout à l'heure.
Monsieur Turquois, aujourd'hui, il est plutôt question d'encadrer de façon plus stricte l'agrainage ; c'est bien le sujet de l'accord-cadre qui doit être discuté. Ce que nous remettons en cause, ce n'est pas l'agrainage en tant que tel, mais les quantités déversées. Celles-ci devraient être réduites. Toutefois, il n'est pas question de revenir sur le principe même de cette pratique, car elle a aussi son intérêt. Au demeurant, je partage votre avis : parfois, il est utile d'abaisser les quantités.
Pour vous répondre, monsieur Bricout, ce sera un animal par hectare.