Je m'interroge. L'adoption de cet amendement – et le précédent avait le même objet – imposerait aux entreprises de Jonum de contrôler l'identité des personnes qui jouent. De surcroît, je ne sais quelle autorité, les services de la justice peut-être, devrait leur fournir la liste des personnes interdites de jeu. Je suis sceptique quant à l'opportunité de voter une telle mesure. Et je le suis d'autant plus que le plus grand flou entoure ce texte. On nous a convoqués pour sécuriser et réguler l'espace numérique et on en vient, à l'article 15, à libéraliser et faire des cadeaux fiscaux à ces types d'entreprise. La protection n'est plus au cœur du texte et cela n'a pas de sens de défendre de tels amendements – je prie mon collègue Taché d'accepter mes excuses pour ces propos.
L'article 15 ne tend pas à protéger les joueurs ni les mineurs mais le business de ces sociétés. Assumez-le comme nous avons assumé de voter contre l'article.