Je partage l'avis de la rapporteure et du ministre délégué : l'amendement n° 260 a été retravaillé de façon à répondre à la demande de Mme Amiot. Je propose donc d'adopter l'amendement qui en découle, en précisant que la transmission de ces données aux entreprises qui utilisent des services informatiques est un véritable enjeu, ne serait-ce que pour permettre à ces dernières de remplir leurs propres obligations réglementaires. Lorsqu'une entreprise doit dresser un bilan énergétique et écologique de ses activités, elle a le plus grand mal à obtenir les informations pertinentes auprès des fournisseurs de cloud, lesquels se montrent incapables de les transmettre, volontairement ou non. Certains hyperscalers, notamment, retiennent sciemment ces données car ils savent qu'ils ont une empreinte écologique désastreuse et qu'ils ne font pas les efforts nécessaires pour la réduire.
À ce titre, je salue l'ensemble de la filière de l'infonuagique française, qui fournit des efforts considérables pour réduire l'impact – énergétique et en eau – de ses data centers et alléger son empreinte autant que possible. Le secteur de l'infonuagique ne pourra jamais être totalement vert, mais la filière de cloud française est techniquement très bonne – il faut cesser de la dénigrer – et les data centers implantés sur le territoire national sont les moins consommateurs en énergie et en eau d'Europe.