Alors que nous nous acheminons vers la fin de l'examen du titre III, et alors que les données de santé ont occupé une large part de nos débats, je tiens à redire que nous accordons la plus grande importance à la transparence.
Pourquoi la commission spéciale n'a-t-elle pas repris exactement l'article tel que rédigé au Sénat ? La raison majeure est que le Data Act, qui n'était pas adopté au moment où les sénateurs ont rédigé leur texte, a été validé dans l'intervalle au niveau européen. Il s'agit donc de coller vraiment à ce règlement.
Monsieur Latombe, nous avons exactement la même position que vous à un détail près – peut-être estimerez-vous qu'il est essentiel, en réalité c'est epsilon – : vous voulez renvoyer au décret la totalité des modalités prévues à l'article 10 bis alors que nous ne voulons y renvoyer que la première partie. Quand on vous écoute, on a l'impression que votre amendement est à des années-lumière de l'article. Ce n'est pas la réalité.
Venons-en à la précision géographique. Lors des auditions, les fournisseurs de services informatiques en nuage – qu'ils soient extraterritoriaux, européens ou français – ont été clairs : en matière de sécurité, il serait dangereux d'indiquer la localisation dans un article. Pour des raisons évidentes, nous avons donc décidé de ne pas faire état de la localisation géographique. Quant à l'impact environnemental, nous aurons l'occasion d'en débattre dans quelques instants.
Pour ces raisons, j'émets un avis défavorable à tous ces amendements, en vous proposant d'adopter le mien, l'amendement n° 1048 , que nous examinerons ensuite.