mais aussi plus équilibrée et plus juste, puisque ce sont bien les étudiants modestes des classes moyennes qui travaillent pour financer leurs études.
De plus, le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche nous a indiqué qu'exercer une activité plus de douze heures par semaine était un frein à la réussite des études. Or, les étudiants qui dépassent ce seuil ne le font que parce qu'ils ont besoin d'un complément de revenu. Notre proposition viendra donc corriger cet effet négatif du travail étudiant.
Enfin, pour répondre déjà à cette petite musique qui, comme en commission, se fera entendre dans quelques instants pour dénoncer une trappe à bas salaires, sachez que les étudiants travaillent déjà très majoritairement au Smic : difficile de descendre plus bas.
Cette mesure, estimée à moins de 2 milliards d'euros, est largement financée par le gage sur une taxation des superprofits, notamment dans le secteur des énergies.