Vous l'aurez compris, c'est une fausse bonne idée, qui ne ferait qu'attirer la jeunesse de France dans un dangereux filet électoraliste qui, à terme, la ferait couler.
Une deuxième solution, que j'appellerai solution Macron – ou solution-œillères – consisterait tout simplement à ne rien faire, à présenter au grand public les chiffres les moins mauvais sortis du chapeau du Président de la République et à s'en satisfaire plus que de raison. Mais, cette solution pose une énorme difficulté : elle ne fait rien avancer, à commencer par les conditions de vie des étudiants, que voir des ministres se pavaner dans les médias ne fera pas manger davantage à leur faim.
Enfin, il existe une troisième solution, celle du bon sens. Cette solution pragmatique consiste à créer un complément de revenu étudiant. L'idée est simple : il s'agit de remettre la valeur travail au centre en récompensant le courage des étudiants qui travaillent. Cette aide doit être ouverte à l'ensemble des étudiants français.