À cet égard, une étude réalisée en 2017 par l'institut Harris Interactive montre que les formulations inclusives ou épicènes suscitent jusqu'à deux fois plus de noms de femmes dans les représentations spontanées que les formulations invisibilisant les femmes.
Sans y être favorable, Amin Maalouf, récemment élu secrétaire perpétuel de l'Académie française, a reconnu que l'écriture inclusive pose question, que le fait qu'un mot soit féminin ou masculin ne va pas nécessairement de soi, et qu'il faut, conclut-il, « chercher des réponses ». Or au travers de cette proposition de loi, vous ne cherchez aucune réponse à la féminisation du langage : vous ne faites que la combattre, tout comme vous luttez depuis toujours contre le droit des femmes.