Je ne sais pas où vous avez obtenu ces informations, madame Belluco. Je regrette de vous le dire, mais elles ne sont pas fondées. Les cartes aériennes qui existent aujourd'hui ne montrent absolument pas que les engrillagements de parcelles auraient été plus nombreux dans les années 1980 qu'au début des années 1990. L'objectif, avec le délai de trente ans, est d'avoir une date solide sur le plan juridique. Le pire, pour nous tous, serait que nous soyons déboutés par le Conseil constitutionnel et que cette proposition de loi ne puisse pas entrer en application. Je comprends que vous souhaitiez fixer une date antérieure, madame Belluco, mais il convient d'être raisonnable. Les trente ans prévus sont solides sur le plan juridique, et c'est ce qui compte.