Nous avons longuement débattu en commission du sursis probatoire. Le Sénat a largement ouvert le dispositif en laissant au juge la possibilité de prononcer, dans le cadre d'un sursis probatoire, l'interdiction d'utiliser un compte d'accès en ligne pour une personne condamnée, sans limitation de durée. En commission, nous avons supprimé cette partie du texte car la mesure semblait alors légèrement disproportionnée.
La rédaction que vous proposez ne présente pas cette faiblesse puisqu'elle prévoit que l'interdiction proposée par le juge est limitée à une période de six mois. Avis favorable.